La Combattante fait partie des navires emblématiques qui font rayonner notre savoir-faire à travers le monde et l’actuelle construction de la BR71 est l’occasion de se le rappeler avec ce sujet technique dédié aux entrées d’eau des hydrojets.
Débutée en octobre dernier, la réalisation des blocs de fond de la BR71 nous amène à parler d’un sujet technique qu’est celui des entrées d’eau des hydrojets.
Afin de garantir les performances de vitesse de la BR71, le système propulsif a été dimensionné ainsi :
- 2 lignes d’hydrojets équipés de buses directionnelles destinées à manœuvrer le navire et de pelles d’inversion permettant de renverser le sens de poussée (marche arrière).
- 2 lignes d’hydrojets unidirectionnels. (booster)

C’est donc plus spécifiquement des entrées d’eau que nous allons parler ici puisque ces pièces constitutives du système de propulsion de la BR71 sont en cours de construction par l’atelier Formage.
Il s’agit là d’un travail de précision puisque ce ne sont pas moins de 32 tôles toutes différentes les unes des autres qui doivent être formées selon des gabarits pour constituer une entrée d’eau. Chaque tôle doit ensuite être positionnée sur la table de montage en respectant un espacement de 4 millimètres entre elles pour pouvoir être soudées. Enfin, le respect des plans et des tolérances de construction du fournisseur garantira l’atteinte des performances du navire (30 nœuds).
Un travail de patience également lorsque l’on sait que le Formage d’une tôle peut durer de 4 heures à 5 jours. à noter que pour un gain de temps, l’atelier Formage assure aussi le montage et le soudage des tôles. Au total, la construction d’une entrée d’eau nécessite près de 1000h au total.
Début avril, une fois la construction des 4 entrées d’eau terminée, elles seront présentées sur leurs futurs emplacements dans le bloc C400, avant la pose du pont de celui-ci. Leur intégration définitive sera faite dans les prochains mois, suite à la jonction des blocs C400 et C300 (qui abritera les moteurs du navire) afin de garantir un lignage au centième de millimètre de l’ensemble du système propulsif