Saviez-vous qu’à CMN nous utilisons l’impression 3D ? Maintenant vous le savez ! Depuis 2 ans, cet outil a su trouver sa place dans notre quotidien. Concrètement, à quoi peut-il nous servir ?
2,4 km et 40 jours, c’est la longueur de fil utilisé et le temps d’impression réalisé depuis la réception de la machine.
L’impression 3D offre diverses possibilités d’utilisation : réalisation de prototypes pour tester des cinématiques, création de maquettes ou encore fabrication de pièces fonctionnelles.
Dans le cadre de la reprise des études de la BR 71 un prototypage du bloc d’étrave et de l’ancre a été réalisé.

En effet, les simulations 3D sur ordinateur ne permettaient pas de vérifier le bon positionnement de l’ancre dans son tube écubier. Grâce à cela le Bureau d’Études a pu tester plusieurs cinématiques de descente et remontée de la ligne et ainsi améliorer le design d’origine.
Un essai réel sur la BR #1 a ensuite été réalisé et s’est avéré être un succès.
Toujours du côté des études, l’imprimante 3D permet également de créer des maquettes permettant aux potentiels clients de visualiser le navire dans son ensemble ou de s’intéresser à certaines fonctionnalités de celui-ci.
Mais cet outil n’est pas utilisé que pour les études. Il a plusieurs fois été sollicité par les Essais pour les HSI 32, avec la création de supports de télécommande pour le treuil de remontée du semi-rigide ou encore de supports pour des équipements de communication sur le LCT.
Plus largement, l’imprimante 3D permet de fabriquer des pièces qui ne sont pas toujours disponibles, de quoi représenter un gain de coût et de délai.
« Cet outil peut être utilisé pour bien des projets. Même s’il requiert un travail préparatoire conséquent pour lancer une impression, nous sommes à même de répondre à de nouvelles sollicitations » Clément Denis, responsable du Bureau d’Études.